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culture:figures_de_style

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culture rhétorique

Les figures de style

l'allitération

Répétition volontaire et exagéré de plusieurs consonnes.

Ex : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine)

l'antiphrase

Utilisation du contraire de ce qu'on pense (“bravo !” pour dénoncer une bêtise)

l'antithèse

Rapprochement stylistique de 2 mots de sens opposé.

l'anacoluthe

Rupture de construction d'une phrase sur le plan de la syntaxe.

Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits
Et ne l’aimer jamais ?

⇒ les 2 subordonnées se rapportent au verbe.

l'anagramme

Permutation de lettres dans un ou des mot(s)

Ex : parisien → aspirine ; Albert Einstein → Rien n'est établi

l'apocope

Suppression de phonème ou de syllabes en fin de mot.

Par exemple : “photo” pour photographie.

l'aphorisme

Phrase courte, concise mais riche en sens (qui fait réfléchir).
Elle diffère de l'adage et du dicton par le fait qu'ils énoncent une vérité générale, éprouvé alors que l'aphorisme est plus descriptif, anecdotique.
ex (pas très parlant) : Celui qui a faim cherche la nourriture, celui qui meurt de faim rêve d'un monde où il n'est plus nécessaire de manger.

l'euphémisme

Consiste à remplacer une expression par une forme atténuer (pour adoucir != litote).
Souvent utilisé pour masquer le désagréable : c'est un monsieur d'un certain âge pour il est vieux

la litote

“Dire moins pour signifier plus.”
Souvent traduit par la négation du contraire :

  • elle n'est pas laide pour elle est belle.
  • je ne te hais point

CONTR. : hyperbole

la métaphore

transposition de sens ; c'est une analogie condensée, une comparaison implicite.

Une métaphore est filée ou continuée quand elle est développée dans un texte.
ex : Le lac, divin miroir

le syllogisme

Raisonnement en 3 propositions : majeure, mineure et conclusion. Cela s'apparente à la théories des ensembles, en mathématiques.
ex :

Socrate est un homme
tous les hommes sont mortels
donc Socrate est mortel

Se méfier des exemples faux/aberrants (sophismes) :

Socrate est mortel,
tous les chiens sont mortels,
donc Socrate est un chien

(Ici l'erreur vient du fait que la réciproque de la 2ème proposition n'est pas vrai, donc le raisonnement est faux.)

Il y a aussi la version “légère” :

Socrate est un chien,
les chiens ont des puces,
donc le chien socrate.

le virelangue

Il ne s'agit pas réellement d'une figure de style mais ça y ressemble ; c'est une locution à caractère ludique, difficile à dire ou comprendre.

Ex :

  • Je veux et j’exige d’exquises excuses
  • Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient six cent six cyprès.
  • Chez les Papous, il y a des Papous papas et des Papous pas papas. Il y a aussi des Papous papas à poux et des Papous papas pas à poux. Il y a encore des Papous papas à poux papas et des Papous pas papas à poux pas papas.
  • la marchande de foie :
Il était une fois,
Une marchande de foie,
Qui vendait du foie,
Dans la ville de Foix.
Elle se dit ma foi,
C’est la première fois
Et la dernière fois,
Que je vends du foie,
Dans la ville de Foix.
  • l'abeille cool (à répéter plusieurs fois assez vite pour que ça devienne rigolo)
  • La grosse cloche sonne (idem que ci-dessus)
  • La pie niche haut, l'oie niche bas. Où niche l'hibou ? L'hibou niche ni haut ni bas !
  • Rat vit rot, rot tenta rat, rat mis patte à rot, rot brûla patte à rat, rat quitta rot.
  • Le fisc fixe des taxes excessives au luxe et à l’exquis.
  • Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archisèches ?
  • Panier, piano.
  • Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ?
  • Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
  • L'ouïe de l'oie de Louis a ouï. Ah oui ? Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ? Elle a ouï ce que toute oie oit. Et qu'oit toute oie ? Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit “ouah ouah”, qu'elle oit, l'oie. (Raymond Devos)

Lapalissade

Une lapalissade (ou vérité de La Palisse) est une affirmation évidente, ridicule voir ironique. Son origine vient d'une chanson décalée écrite à l'occasion de la mort de Charles de Chabannes, seigneur de La Palice, qui fut maréchal de France au 16e siècle, par ses soldats :

Il mourut le vendredi,
Le dernier jour de son âge,
S'il fut mort le samedi,
Il eût vécu davantage.

M. de la Palisse est mort
En perdant la vie,
Un quart d'heure avant sa mort
Il était encore en vie.

Une lapalissade, un truisme, une tautologie et un pléonasme sont toutes des expressions redondantes ; cependant leur sens diffère un peu :

  • la lapalissade est plutôt naïf et ironique : “Certains hommes sont grands, d'autres pas.”
  • le truisme est plutôt péjoratif car cela ne valait pas la peine de le préciser : “Pour faire un couple, il faut être deux.”
  • le pléonasme, très connu, est un détails inutile ; par exemple “monter en haut” ou “descendre en bas”, mais aussi d'autres plus insoupçonnées comme “incessamment sous peu” ou “au jour d'aujourd'hui”.
  • la tautologie est une phrase tournée de façon à ce qu'elle ne puisse être que vraie : “100% des gagnants ont tenté leur chance !”

source : words-say-ate-lungs.over-blog.com

Liens

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